
Depuis quelques années, le métier d’architecte est soumis aux mutations insidieuses qui affectent son environnement. On peut s’interroger sur la place réelle que la société française réserve à ses architectes et à l’architecture, dans un monde où les valeurs financières, juridiques et événementielles l’emportent souvent.
Confronté de plus en plus à la perte de savoir-faire des entreprises, aux libertés prises par des BET piégés parfois par leurs actionnaires, quand ce n’est pas à une forme de confusion entre architecture et BTP, l’architecte reste pourtant un acteur irremplaçable lorsqu’il s’agit de mener à son terme un projet. Est-il reconnu à sa juste valeur ? N’est-il pas le bouc émissaire tout désigné quand d’autres sont défaillants ?
Face aux risques et aux aléas d’un métier assujetti à un jeu d’acteurs complexe dans un monde qui se judiciarise, le statut libéral de l’architecte serait-il obsolète ? La question vaut d’être posée, tout comme celle de l’utilité de structures plus importantes.
Comment aider les architectes à choisir, au fil de leur carrière, le statut le mieux adapté à leur âge et à leur situation ? En croisant informations, cas d’école et points de vue, d’a parcourt le paysage social et juridique afin de mettre en évidence des points d’alerte et des solutions.