
En vingt ans, la pratique du projet urbain s’est généralisée tout en prétendant œuvrer à la réhabilitation de l’urbanisme. La référence aux stratégies urbaines européennes a élargi les horizons du projet urbain, à l’origine rivé sur la critique du legs moderniste. Les villes, dont il véhicule l’image de marque, lui prêtent le rôle stratégique d’« accélérateur de métropole ». Sous l’impulsion du marché immobilier et d’une âpre concurrence entre les territoires, le projet urbain s’illustre en nouvel ambassadeur de l’architecture contemporaine.
Il n’échappe cependant pas toujours aux effets de mode et de signature, réduisant souvent la ville à un catalogue de tendances et l’architecture à un rôle d’appât..
En revendiquant davantage les facettes multiples de la ville métropolitaine, de son paysage et de son architecture, ne pourrait-il pas éviter ce double écueil ? Si les ingrédients du projet urbain ne diffèrent guère d’un site à l’autre, les ambitions qui le sous-tendent se révèlent en revanche discriminantes. En témoignent dans ce dossier les projets de Metz et de Nancy comme ceux de l’île de Nantes et de Lyon Confluence, qui divergent et s’opposent même parfois dans leur conception de la ville.
pour en savoir +, cliquez ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire